top of page
pexels-alina-vilchenko-2099266.jpg

Méditations

C’est ici la persévérance des saints 

Méditation 7 06 23 : « C’est ici la persévérance des saints »

 

« Mais je ne fais pour moi-même aucun cas de ma vie, comme si elle m’était précieuse, pourvu que j’accomplisse ma course avec joie, et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus, d’annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu. » Actes 20 : 24

 

     Cette période est loin d’être facile pour tout le monde, car elle est pleine d’examens, de tests, d’enjeux d’avenir, enfin bref, je ne vous apprends rien. Au vu de tout cela, j’ai favorisé pour cette semaine une méditation courte, précise et succincte. Le sujet qui m’est naturellement venu est la persévérance, qui nous est présenté dans la bible comme une caractéristique des saints (Apocalypse 13 : 10). Lors d’une de mes vigiles matinales la semaine dernière, je suis tombée sur ce verset d’Actes 20 : 24 riche en enseignements et en leçons à tirer. Mais j’aimerais m’attarder aujourd’hui sur un point en particulier.

 

     La persévérance diligente dans notre vie quotidienne est d’une valeur inestimable. Il s’agit d’une leçon essentielle sur laquelle nous avançons un peu plus chaque jour avec Christ à nos côtés. Travailler, étudier, nous acquitter de nos tâches pour Dieu dans le monde, que ce soit en tant que mécanicien, docteur, avocat, agriculteur, étudiant, écolier n’est pas chose facile. Appliquer les principes du christianisme dans la routine et le travail quotidiens nécessite que l’on demeure en communion avec Dieu. Il faut une grande force spirituelle pour vivre son christianisme à l’atelier, au bureau, en cours pour sanctifier les détails de la vie de tous les jours, pour soumettre tout acte, toute parole aux exigences de la Parole de Dieu. Cependant, nous avons cette assurance, dans Philippiens 4 : 13 : « Je puis tout par celui que me fortifie .» Paul continuera avec cette incitation dans une des lettres qu’il écrira à Timothée : « Toi donc, mon enfant, fortifie-toi dans la grâce qui est en Jésus-Christ .» Par la foi, nous pouvons être certains que ces versets nous concernent tout autant que les destinataires de ces lettres à l’époque. Nous sommes les personnes, les jeunes gens (et les moins jeunes 😊) à qui elles sont adressées aujourd’hui. Par Celui en qui nous pouvons tout, fortifions-nous dans la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ.

 

       Pour en revenir au verset initial, Actes 20 : 24 est en fait l’explication et la réponse à la question : « quelle est la clé de la persévérance ? ». Le choix de la course chrétienne n’est pas un choix vide de sens. Il s’agit de placer le ministère que Jésus nous confie avant tout, et de chercher d’abord le royaume de Dieu, étant certains que toutes choses nous seront données en plus (Matthieu 6 : 33). Accomplir notre course avec joie est l’un des merveilleux bienfait d’une persévérance accrue et développée avec l’aide de Jésus. Le chemin du vrai bonheur a toujours été le même à travers les âges. La persévérance conduit à l’honneur, au bonheur et à la vie éternelle.

 

     Pour conclure, je vous laisse avec l’extrait d’un merveilleux chant auquel je pense, que vous connaissez peut-être (vous commencez à me connaître maintenant, je n’allais pas vous laisser sans musique quand même ! 😉) :

Hymnes et louanges 359

J’ai soif de ta présence

Divin Chef de ma foi,

Dans ma faiblesse immense

Que ferais-je sans Toi ?

 

Refrain :

Chaque jour, à chaque heure,

Oh ! J’ai besoin de toi !

Viens, Jésus et demeure

Auprès de moi.

 

Pendant les jours d’orage ,

D’obscurité, d’effroi,

Quand faiblit mon courage,

Que ferais-je sans toi ?

8338d6b5dd68c7ac1ca2d3e05a599c76.jpg

“Be still, and know that I am God”

>>> Ou, en français : « Arrêtez, et sachez que je suis Dieu ! » >>>

 

Cette citation est assez célèbre (qui ne l’a jamais vu calligraphiée ou dans un design Instagram ?) ; si célèbre justement qu’on passe peut-être à côté de la profondeur de son sens.

 

« Arrêtez ».

     Ça paraît presque utopique, dans ce monde où même une heure passée à ne rien faire est une heure de perdue !

     Chaque minute est une course contre la montre ; il nous faut faire toujours plus, dans un laps de temps toujours plus court. Parfois, c’est simplement le travail, ou les études qui nous soutirent toute notre énergie ; parfois, c’est nous-même qui nous ajoutons des charges supplémentaires, parce que « faut bien que quelqu’un s’y colle ! » …

     Quelques qu’en soient les raisons, le fait est qu’aujourd’hui plus que jamais, le temps manque :  chaque instant employé inutilement est une perte affreuse, chacun attend que nous fassions toujours plus, dans tous les aspects de notre vie ; et essayez seulement de passer une heure sans rien faire, à rester sur votre lit, sans que vous ne finissiez par le regretter au bout d’un moment (comme pour ce fameux DS de maths, finit à 23h en catastrophe…).

     Et pourtant… c’est peut-être précisément ce qu’il nous manque, que de pouvoir nous arrêter un instant, nous soustraire à toute cette agitation, et pouvoir enfin se poser.

     Pour se décharger de toute cette tension quasi permanente, mais aussi pour méditer (dans le sens religieux du terme) : penser et repenser à cette phrase qu’un tiers nous a dite, à ce verset qu’on a lu plus tôt, et s’en laisser imprégner.

     Beaucoup de choses pourraient se passer, changer, évoluer, si aujourd’hui, nous prenions tous quotidiennement du temps, au pieds de Jésus, à méditer sur sa Parole, à réfléchir, par le biais de la prière, à tout ce que nous devrions changer dans nos vies, et que nous le faisions effectivement…

« Sachez que je suis Dieu ».

     Et oui, on ne dirait pas, mais c’est très facile d’oublier que Dieu est Dieu !

     Personnellement, je suis toujours étonnée de réaliser que, malgré toutes les promesses de Dieu qui sont renfermées dans la Bible, malgré tous les récits miraculeux que j’ai lus, toutes les expériences vécues par moi ou par des tiers, je suis toujours aussi paralysée face à une difficulté, avec toujours cette petite voix en arrière-plan qui me souffle : « Mais enfin, ne demande pas ça à Dieu ! Sois réaliste !! » Peut-être que c’est ton cas aussi…

     Ce paradoxe incroyable, qui nous fait confesser un Dieu merveilleux, Tout-Puissant, sans limites, et, l’instant d’après, nous laisse complètement démunis face à nos épreuves…

     Pourtant, il n’y a pas de secret : pour croire en un Dieu qui peut réellement tout, il faut l’avoir vu à l’œuvre, dans la vie de tiers, mais surtout la sienne !!

     Peut-être qu’en 2023, ce dont le Christianisme et le monde ont le plus besoin, ce n’est pas tant de prédicateurs exaltés, de chansons incroyables… mais plutôt de disciples qui connaissent vraiment leur maître, et qui, forts de cette promesse  [« Amen, je vous le dis, celui qui dira à cette montagne : « Ote-toi de là et jette-toi dans la mer » sans hésiter dans son cœur, mais en croyant que ce qu’il dit arrive, cela lui sera accordé. » (Marc 11 : 23) ]vont, et remportent des victoires pour la gloire de Dieu et la propagation de son Amour !!

 

     Aujourd’hui encore, Dieu nous adresse ce verset, comme une adresse personnelle :

« Arrête-toi, fais une pause dans ta vie, et de te souvenir que je tiens le monde et ta vie entre mes mains ! »

     Toi comme moi, répondons-y favorablement, et prenons le temps de savoir que notre Dieu est Dieu !!

8338d6b5dd68c7ac1ca2d3e05a599c76.jpg

Petite pensée très brève...

              Un de mes chants préférés est le cantique : « Mon seul abri, c’est toi » (le numéro … dans …). En dehors de la mélodie, qui est encore plus agréable à chanter en canon, je trouve les paroles simples, mais pleines de sens !

              Mais même si la version française n’a rien à envier à l’originale, j’aimerai me pencher avec toi sur une phrase de la version anglaise qui m’a beaucoup marquée :

“Let the weak say: “I am strong in the Strength of the Lord!””

>>> Je traduis pour les non-bilingues :

« Que le faible dise : « La force du Seigneur me fortifie ! » >>>

Ce que j’ai compris de cette simple phrase, et que j’aimerais partager aujourd’hui avec toi, c’est que :

 

Si tu aimes Dieu et que tu aspires à le servir, peu importe à quel point tu peux te sentir :

  • Incompétent.e

  • Faible

  • Plein.ne de défauts

  • Inutile

  • Bête

  • Pas qualifié pour ce que tu fais

  • Désespéré

  • Effrayé

  • Inquiet.te face à l’avenir

Car le faible EST FORT dans le nom de Jésus !! Si tu recherches sa présence de tout ton cœur et que tu restes attaché à lui, en temps d’épreuves ou de difficultés, il te donnera sa Force : tu tiendras bon, et tu ressortiras victorieux !!

 

Je ne sais pas ce que tu traverses en ce moment, mais que cette phrase soit ta devise :

« Je suis fort dans le nom de Jésus ! »

😉

8338d6b5dd68c7ac1ca2d3e05a599c76.jpg

Aujourd’hui, je te propose d’inaugurer une série en un épisode (!) (T_T), qui s’intitule :

- Ces chants qui nous paraissent tellement simples -

~ mais qui sont en fait lourds de sens ~

 

              Il a des chants dont on peut parfois se demander si leur auteur s’est vraiment foulé la rate pour les composer. Je suis un peu dure, mais honnêtement, certains cantiques chrétiens ont des paroles tellement basiques que je me suis dit plus d’une fois (et que je me dis parfois encore !) : « Faut vraiment être un compositeur pour pondre un truc comme ça ?! »

Mais c’est parfois dans la simplicité que les messages les plus puissants se cachent ! (chui trop fière de ma citation là (@^,^@) !) Alors explore avec moi les paroles de deux chants en particulier, que j’ai appris à apprécier !

     1. « Viens, Saint-Esprit », écrit par Élisabeth Bourbouze

 

« Viens, Saint-Esprit,

viens par ton vent remplir le temple que je suis.

Oh ! Viens, Saint-Esprit,

souffle puissant, brise d’amour, courant de vie !  

Souffle sur moisouffle sur moi, souffle !

Souffle sur moi, souffle sur moi, souffle !

Souffle sur moi, souffle, vent de Dieu !

 

 

Viens, Saint-Esprit,

viens par ta pluie mouiller la terre que je suis.

Oh ! Viens, Saint-Esprit,

Flot impétueux, source d’amour, fleuve de vie 

Coule sur moi, coule sur moi, coule !

Coule sur moi, coule sur moi, coule !

Coule sur moi, coule, pluie de Dieu !

 

 

 

Viens, Saint-Esprit,

viens par ton feu brûler l’offrande que je suis.

Oh ! Viens, Saint-Esprit,

Feu dévorant, brasier d’amour, flamme de vie !  

Embrase-moi, embrase-moi, brûle !

Embrase-moi, embrase-moi, brûle !

Embrase-moi, brûle, feu de Dieu ! »

 

Indépendamment du fait que ça parle du Saint-Esprit, de sa seconde venue, etcétéra, etcétéra, EST-CE QUE TU AS RÉALISÉ TOUTES LES RÉFS BIBLIQUES QU’IL Y A DANS LES PAROLES ?!?! Dis-toi que de base, je voulais juste développer autour du thème du Saint-Esprit (qui aurait fourni assez de matière à lui tout seul, tant ce sujet est capital !), mais en revoyant les paroles dans ma tête, j’ai réalisé que telle expression me faisait penser à tel passage… et que le suivant aussi !! Et ainsi de suite… (T_T)

C’est pour moi très fort de voir le thème de la venue du Saint-Esprit abordé ainsi sous différent angles, tout au long de la Bible (généralement, on parle plus de ce thème dans le cadre du Nouveau Testament). C’est un peu comme si chaque aspect évoqué (le vent, la pluie, le feu…) précisait un peu plus ce que signifie être habité par Lui !

Ce chant est pour moi une prière adressée à Dieu, et la voir enrichie d’autant de références bibliques n’a pu que me le faire apprécier davantage !

>>> Note à moi-même : faire plus de liens bibliques avec les paroles des chants : on peut avoir de belles surprises !

     2. « Fais de moi », auteur inconnu (T_T)

 

« Fais de moi un instrument,    }

un instrument d’adoration !     }

J’élève mes mains en ton nom ! } X2

 

Fais de nous une symphonie,   }

une symphonie d’adoration !     }

J’élève mes mains en ton nom ! } X2

 

 

Je te chanterai toujours                  }

un chant d’amour, d’adoration !    }

J’élève mes mains en ton nom ! » } X2

 

« Fais de moi un instrument d’adoration » … C’est tellement profond, comme phrase !! Finalement, c’est comme si on disait :

 « Fais que ma vie, mon être, tout ce que je suis et qui m’appartient, soit une louange en ton nom, à ta gloire ! »

Et ce genre de phrase conduit automatiquement à une introspection : demander que notre être et nos actes soient une louange en l’honneur de Dieu, ça implique de changer certaines choses dans notre vie en parallèle, voire d’y renoncer… Et ça va encore plus loin quand on passe du « moi » à « nous » : c’est presque, pour moi, une invitation à l’unité en Christ, à mettre de côté ce qui nous divise et à nous unir par la prière, pour qu’Il nous transforme à son image, et qu’alors, nous soyons « la bonne odeur de Christ » devant Dieu…

>>> Note à moi-même : toujours prêter attention au sens profond des paroles que je chante : elles peuvent aller bien plus loin qu’on ne le pense !

 

C’était deux exemples, mais il y a déjà eu pas mal à dire dessus (^^ ;) ! J’espère qu’ils t’auront fait penser à d’autres chants qui t’ont agréablement surpris(e), mais surtout qu’ils t’auront fait réaliser que la louange est quelque chose de puissant, bien plus qu’on ne le pense (*-^)/!!

Ces Chants qui nous paraissent si simple, mais qui sont en fait lourds de sens
8338d6b5dd68c7ac1ca2d3e05a599c76.jpg
En son temps

Dieu est amour

Jean 3:16

"En effet, Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle."

Bien sur, ce verset on le connait tous par cœur (ou plus ou moins haha), on a en a entendu et lu des milliers de prédications, de chants, d’articles, de médiations etc. Est-ce que j'oserai même dire qu’on peut commencer a en avoir marre...? Mais l’a-t-on peut être tellement écoute que l’on fini par le prendre a la légère? Est-ce qu’on se rend vraiment compte de l’amour que Dieu a pour nous? J’ai récemment eu plusieurs expériences avec Dieu, dans lesquelles j’ai pu découvrir un peu plus sur a quel point Il nous aime.

Job 31:4

“Dieu ne voit-il pas ma conduite? Ne compte-t-il pas tous mes pas?” Je suis presque certaine que tu as déjà essayé de compter tes pas, avec une montre ou un téléphone etc. Je ne voit pas pourquoi c'est tellement important de savoir le nombre exact de pas fait en un jour, mais j'avoue que j'aime bien aussi haha. Après on devient tout fier quand on bat un nouveau record haha. Eh bien dis-toi que Dieu est tellement amoureux de toi qu’Il compte chaque pas que tu prends, comme une montre sportive; sauf que Lui Il est beaucoup plus précis haha. Du moment ou tu te lève a quand tu te couche, Dieu est a ton côté , et Il note chaque pas que tu prend. As-tu déjà eu quelqu’un dans ta vie qui prêtait autant attention à toi?

 

Matthieu 10:30 "Et même les cheveux de votre tête sont tous comptés"

J'ai cette image dans ma tête, ou mon Seigneur est là, assis près de moi avec un stylo et un bloc-note, pendant que je me brosse la chevelure; et Il compte chaque cheveux qui tombent de ma tête, et Il vérifie le nombre de nouveau petits cheveux, et de temps en temps je l'imagine faire des commentaires, genre "oh! Ce cheveux-là était vieux dis-donc..." ou " Eeeh regarde, celui-ci est plus clair que les autres!" hahah Blague appart, c'est quand même fou de penser qu'Il nous aime autant. Penses-y: le Créateur de l'Univers entier, le plus grand Sauveur, le plus grand Héro de tout les temps, le Roi ultime du Monde trouve que ça vaut la peine de donner Sa vie, celle de Son Fils unique, pour les petites créatures que nous sommes, tout en sachant tout a fait que nous allions le haïr, le blesser, le désobéir. Pourquoi? Comment? Qu'est-ce qui Lui a pris?? Et bien la réponse est simple, et ahurissante en même temps: c'est simplement pour nous aimer! Dieu t'as créé parce qu'Il t'aime!! Par ailleurs, non seulement Il nous a créé, mais quand, hélas, on s'est rebellé, Il nous a pas abandonné avec les conséquences de nos actes, mais en plus Il s'est offert pour nous. Afin que nous puissions accepter, ou non, ce sacrifice. Donc Il nous fait l'ultime cadeau, mais Il nous laisse toujours le choix de ne pas l'accepter. N'est-ce pas incroyable!? Dernière chose. Si tu étais le seul humain a vouloir accepter le cadeau du Seigneur, Il viendrait quand même mourir pour toi, uniquement pour toi. Dieu t'aime, d'un Amour inimaginable. Nous aurons besoin de l’éternité pour commencer a comprendre réellement la profondeur et l’intensité de son amour pour nous, et ça sera génial! (:

Esther

En son temps

(De base, c’était censé être une « méditation pour le nouvel an » … et nous voilà déjà en mars ! Bref ! on n’a qu’à dire que c’est une « méditation pour le printemps » (T_T) !)

 

         Parce que, qui dit printemps dit renouveau, et qui dit renouveau dit renouvellement, parfois réengagement, tant au niveau personnel, professionnel, que vis-à-vis de Dieu. C’est sur ce dernier aspect en particulier que j’aimerais me pencher, et pour cela je prendrais pour appui un personnage biblique extrêmement connu, mais peut-être pas apprécié à sa juste valeur :

Jacob

         Avant, Jacob ne faisait pas vraiment partie des personnages que j’aimais le plus (c’est sûrement ton cas aussi !) : en termes de parcours, on ne va pas se mentir, il y a mieux !! Mais plus le temps a passé, plus j’ai compris de choses à propos de son histoire : maintenant, il figure bien haut dans mon palmarès de personnages bibliques préférés !!

 

Une des choses que j’aime le plus chez lui, déjà, c’est son incroyable courage.

« Non mais – Le courage, c’est Gédéon, Ruth, Esther, tout ça… pas Jacob enfin (-_-) !! »

Réfléchis-y deux minutes : au milieu de la nuit, seul, en train de fuir la rage meurtrière de son frère, ne pouvant compter sur aucuns, puisqu’il a tout laissé derrière lui ; n’ayant pas même de quoi soutenir sa tête dans son sommeil ; un avenir tout à coup sombre, incertain… Et au milieu de tout ça, Dieu se révèle à lui, lui promet tout ce à quoi il aspire à ce moment précis. Et là, Jacob va construire un autel, et faire ce pacte avec Dieu (peut-être même qu’il l’a fait à haute voix) :

« Si Dieu est avec moi et me garde sur la route où je vais, s’il me donne du pain à manger et des habits pour me vêtir, et si je reviens sain et sauf chez mon père, alors le Seigneur sera mon Dieu. »    - Genèse 28 : 20-21 –

              C’est peut-être le fait qu’on ait lu et relu cette histoire qui rend cette scène si banale, alors qu’elle est pourtant incroyablement profonde.

              Aujourd’hui, malgré le fait qu’on soit armés des promesses de la Bible et de l’expérience des personnages bibliques et d’autres pionniers de la foi, prier et demander quelque chose de spécifique à Dieu est un très grand défi pour beaucoup. Je fais partie de ces gens-là. Être précise dans mes prières est quelque chose de vraiment paralysant pour moi. Quelqu’un a, une fois, écrit :

« Être ouvertement spécifique […], c’est-à-dire avouer tout haut, devant tout le monde, mes désirs secrets, cela signifiait surtout prendre le risque d’avoir l’air ridicule si les prières restaient sans réponses. » - La Croix et le Poignard, page 43-44 –

          Pour moi, cela va même plus loin que le « simple » ridicule. Quand on a prié, prié, et encore prié, de toute son âme pour quelque chose, et que cette chose ne se réalise finalement pas, on se sent trahi. On a l’impression d’avoir ouvert des parties secrètes et plus intimes de son cœur à quelqu’un, et qu’au final, rien ne s’est passé. Oui, quand on ne connait pas bien Dieu, prier peut signifier pour nous prendre le risque d’être déçu dans nos attentes, d’être trahi dans nos espérances.

Jacob, à ce moment-là, ne connaissait pas vraiment Dieu. Tout ce qu’il savait de lui était en quelque sorte un « héritage familial » : pour lui, cela devait être plus qu’effrayant que de se livrer à Dieu, en remettant son avenir entre ses mains !!

 

Et pourtant, il a choisi de « courir ce risque »! Pourquoi ?

Parce que pour Jacob, trouver Dieu était un besoin vital !  

              ~ À son époque, on voyageait souvent en caravanes, et pour cause : seul, on était plus vulnérable, on pouvait facilement se faire attaquer… Pour Jacob, à ce moment-là, et tout au long de sa vie, chercher Dieu, c’était littéralement une question de vie ou de mort !!

Et c’est peut-être une différence fondamentale entre ce personnage et nous aujourd’hui. Nous sommes nombreux à rechercher Dieu en tant que présence agréable, apaisante, en tant qu’ami qui nous soutien dans les moments difficiles (mais qui bizarrement ne nous est plus si cher au quotidien…), en tant que garantie d’une vie heureuse et régie par des principes moraux nobles et élevés… mais combien d’entre nous recherchent Dieu comme unique Source de Vie ?

        Car quand quelque chose est d’une importance vitale, on n’a pas de paix tant qu’on ne l’a pas trouvé ; et quand c’est finalement le cas, tout le reste nous semble dérisoire, superflu, ridicule en comparaison !! Un peu comme ces deux hommes finalement, qui vont vendre tout ce qu’ils possèdent pour acquérir, l’un un trésor, l’autre une perle de valeur. Rien ne leur semblait plus important que cette perle et ce trésor, qui pour nous aujourd’hui symbolisent le Salut offert par Dieu. Or, Jésus dit, dans Jean 17 : 3 :

« Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. » ~

« C’est qu’ils te connaissent » … c’est qu’ils te soient proche, qu’ils passent du temps avec toi, qu’ils aspirent à grandir en toi chaque jour, qu’ils marchent avec toi dès maintenant et jusqu’à la fin de leur vie…

Jésus devrait être, pour nous qui nous réclamons de lui, bien plus qu’une simple présente réconfortante, bien plus qu’un ensemble d’habitudes et de personnes que nous voyons ponctuellement à l’église, bien plus qu’un livre qu’on ouvre de temps en temps… Jésus devrait être notre Sauveur, dans le sens fort du terme : celui qui nous a délivrés du péché, qui a transformé notre vie, et qui nous a donné l’espoir d’une en sa présence, pour l’éternité !  

 

              ~ Toi comme moi sommes à l’aube de notre vie. Tout nous semble possible, et l’avenir, qu’il soit encore incertain ou déjà tout tracé, s’étend devant nous. À toi reviennent les clés de ta vie ; à toi appartient aussi le choix de suivre ou non Celui qui est mort pour que tu vives. Peut-être que tu te demandes si cela en vaut la peine, dans quelle mesure peut-on lui faire confiance… ou tout simplement s’il existe vraiment.  

Ma prière est, qu’à l’instar de Jacob, tu « prennes ce risque », et que tu fasses ce pas de la foi vers ce Dieu qui te tend la main, en lui remettant ta vie. Elle ne sera sûrement pas un long fleuve tranquille, ou un lit de roses, mais elle sera assurément marquée par la main puissante et agissante du Seigneur.

Méditation pour le retour du printemps
8338d6b5dd68c7ac1ca2d3e05a599c76.jpg
En son temps

     Eh oui ! Nous sommes déjà en février. J’avoue ne pas savoir quoi penser de ce mois de janvier. Il est passé vite, très vite. Mais chaque heure m’a semblé interminable, vraiment interminable. Ainsi, quand des personnes viennent me voir en me disant : « je n’y crois pas, nous sommes déjà en février ! », eh bien… j’acquiesce. Quand d’autres marmonnent : « ce mois-ci m’a semblé une éternité ! », bah… j’acquiesce aussi.

Cette notion du temps si variable selon les uns et les autres, voire pour nous-même, m’a amené à réfléchir sur ce qu’en dit la Parole de Dieu. Et par la même occasion, je ne fredonne plus la même chanson. Si du nid tombe l’oisillon (pour ceux qui ont vu la méditation précédente 😉) a laissé place à un titre que vous connaissez très bien, j’en suis sûre. J’ai nommé : En son temps 😊.

Voici les paroles pour ceux qui veulent la fredonner aussi ^^ :

En son temps (x2),

Ce que Dieu fait est parfait,

En son temps,

Seigneur Jésus, je te prie,

Montre-moi que dans ma vie,

Tu fais tout ce que tu dis,

En ton temps.

 

En ton temps (x2),

Ce que tu fais est parfait,

En ton temps,

Seigneur prends toute ma vie,

Qu’elle soit dès aujourd’hui,

Pour toi une mélodie,

En ton temps.

 

     Le temps est souvent considéré comme un « ennemi » dans la vie quotidienne. On qualifie souvent nos journées de « courses contre la montre ». On doit se dépêcher, finir ceci avant telle heure. Dès qu’on a un moment de répit, on rêve de vacances, moi la première. En me posant deux minutes, je me suis finalement demandée ce que serait la vie sans le temps, sans l’empressement. Après tout, c’est vrai… La notion de vacances n’existerait pas sans le travail, la notion d’empressement ne signifierait rien sans le repos. C’est parce qu’on a six jours pour travailler que le septième jour est notre préféré, que la sabbat prend tout son sens. De plus, je suis persuadée qu’il nous est tous arrivé un jour de vivre une situation nous permettant d’expérimenter la citation suivante : « le temps ordinairement explique tout ». Louis-Philippe de Ségur, Les pensées et maximes, 1823.

    

     « En son temps, ce que Dieu fait est parfait ». J’aime beaucoup cette chanson, du fait qu’elle nous rappelle que, là où le concept du temps semble  hors de contrôle, nous échappe des mains, notre Père Céleste lui, le contrôle parfaitement car il en est le Créateur. Nous lisons dans Genèse 1 : 3-5 : « Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le premier jour. » En poursuivant, quelques versets plus loin (Genèse 1 : 14, 15) : « Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue du ciel, pour séparer le jour d’avec la nuit ; que ce soient des signes, pour marquer les époques, les jours et les années ; qu’ils servent de luminaires dans l’étendue du ciel, pour éclairer la terre. Et cela fut ainsi. »

Le temps, tout comme le reste, fut également créé au commencement. Si l’homme et la femme purent dominer sur « les poissons de la mer, les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre » (Genèse 1 :28), Dieu instaura le temps, non comme un outil devant être dominé nécessairement, mais comme un cadre parfait dans lequel ses créatures pourraient se complaire. « Dieu vit que cela était bon » Genèse 1 : 18. Malgré l’arrivée du péché dans le monde, Jésus nous incita à conserver ce don précieux de Dieu, et à en faire bon usage. Sa vie ici-bas en fut un merveilleux exemple.

     La meilleure chose que nous ayons à faire est de remettre, chaque jour, notre vie entre les mains de Dieu sans nous préoccuper du lendemain. « Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine. » Matthieu 6 : 34. Saisissons chaque nouvelle journée comme une opportunité qui nous est donnée de découvrir davantage le salut, de ressembler de plus en plus à Jésus, de découvrir le dessein que Dieu a pour nous. Que nous puissions nous exprimer en ces termes, en chœur avec le psalmiste : « Mais je t’adresse ma prière, ô Eternel ! Que ce soit le temps favorable, ô Dieu, par ta grande bonté !» Psaumes 69 : 14a. Faisons lui pleinement confiance, car oui, « il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux » (Ecclésiaste 3 : 1), mais ce temps vaut le coup d’être vécu avec Dieu à nos côtés. Alors j’espère que vous fredonnerez cette chanson autant que moi 😉 : « En son temps, ce que Dieu fait est parfait. »

EN son temps
Gousse de vanille.png
Il m'aime aussi, je sais qu'il m'aime

"Si du nid tombe l’oisillon

Dieu répond à son cri;

Et quand survient le tourbillon,

Il lui fait un abri.

 

Refrain :

Il m’aime aussi, il m’aime aussi,

Je sais qu’il m’aime aussi :

Jésus m’aime, bien que petit,

La bible me le dit.

 

Il a fait le muguet des bois,

Parfumé les taillis;

À la source il prête une voix,

Aux fleurs leur coloris.

 

Le Seigneur nourrit les oiseaux,

Il aime la fourmi.

Celui qui dit: Pais mes agneaux,

Est aussi leur ami."

 

     Cette chanson, tout comme à moi, doit vous rappeler bien des souvenirs ! Peut-être même que vous continuez à la fredonner de temps à autre (j’aime à croire que je ne suis pas la seule à le faire xD). Nous connaissons ce cantique depuis petit(e), et pour ma part, celui-ci a une place toute particulière car croyez-le ou non, c’est avec lui que j’ai appris à épeler pour la première fois le nom des animaux qui y figurent. Si du nid tombe l’oisillon, « Dieu répond à son cri…. ». Ces paroles semblent toutes simples et pourtant, en y repensant, elles sont bien plus profondes qu’elles en ont l’air. C’est ainsi, qu’en ce début d’année, ce cantique m’est revenu en tête, que je me suis surprise à la chanter pendant mes pauses, en préparant le repas, en rangeant ma chambre… et qu’elle constitue le sujet de cette méditation aujourd’hui !

 

Ce cantique tire en réalité ses sources d’un sermon, qui a eu lieu des siècles et des siècles en arrière par le plus merveilleux des enseignants, Jésus. J’ai nommé : le Sermon sur la montagne. On peut lire dans Matthieu 6 :26 : « Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’amassent rien dans des greniers ; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas plus qu’eux ? ».

Jésus aimait utiliser les métaphores et illustrations simples de la vie pour permettre au plus grand nombre de saisir l’amour qu’il a pour nous. Et là, j’avoue que c’est le refrain du fameux cantique qui m’a aidé à le comprendre pleinement : « Il m’aime aussi, je sais qu’il m’aime aussi ». Dis comme cela, la conclusion de cet enseignement semble simple à comprendre. Quand Il s’agit cependant de la pratique, l’adage « c’est plus facile à dire qu’à faire » prend tout son sens.

 

La Bible regorge de paraboles et d’images nous permettant de tirer des enseignements spirituels semblant très simples et qui feront pourtant toute la différence dans notre quotidien. Leur pratique changent nos habitudes, notre manière de voir les choses, de réagir. Dieu attend seulement que nous le priions, et lui demandions son aide pour nous éclairer, nous guider… . Ma prière en ce jour, pour chacun(e) de nous, est qu’en cette nouvelle année 2023, période de résolution, nous puissions grandir en sagesse en Jésus, toujours un peu plus chaque jour.

« Jésus [nous] aime, c’est la Bible qui [nous] le dit. »

Il m'aime aussi,
je sais qu'il m'aime
Gousse de vanille.png
Petite reflexion -Nb. 11

Quand on lit les histoires des « héros » et « héroïnes » de la Bible, on a un peu l’impression qu’ils étaient parfaits, toujours au top, toujours branchés sur Dieu, h24 dans leur plein potentiel… mais en fait, on oublie qu’ils étaient des humains comme nous !

  • Moïse, écrasé sous sa charge, a déjà « craqué » plusieurs fois (Nombres 11 : 10 à 23, et 20)

  • David a fait à la fois un adultère et un meurtre (!) (2 Samuel 11)

  • Élie en était carrément au point où il demandait la mort ! (1 Rois 19)

Et tout un tas d’autres exemples de ce genre !

Mais

Ce ne sont pas nos actes qui nous donnent du crédit aux yeux de Dieu : il n’y a que notre cœur qui compte ! 

  • Il est dit de Moïse qu’il n’y a plus jamais eu de prophètes comme lui (Deutéronome 34 : 10 à 12)

  • Dieu a dit de David que c’était un « homme selon son cœur » (Actes 13 : 22) 

  • Élie à carrément été enlevé par Dieu ! (2 Rois 2) 

Nous sommes des êtres charnels, et par conséquent, pécheurs. Nous avons tous déjà péché, et d’ici la fin de ta journée, tu auras à nouveau péché de bien des manières ! C’est notre réalité. Mais la bonne nouvelle, c’est que Dieu t’aime, non pas en fonction de ce que tu pourrais faire, ou dire, ou penser, mais pour ce que tu es pour lui : sa créature, qu’il a racheté avec sa vie et son sang !

N’essaye pas de prouver quoi que ce soit à Dieu : il n’y a rien à prouver, tout a été accompli il y a 2000 ans, sur la croix. Viens comme tu es, et laisse Dieu te transformer à son image !

Petite réflexion Biblique :
à partir de nombres 11 : 10-23
8338d6b5dd68c7ac1ca2d3e05a599c76.jpg
Regarder au but !

« La route du chrétien n’est pas toujours facile : elle n’est pas bordée de roses, mais de ronces et d’épines. »

Cette phrase est assez connue, mais peut-être qu’on en sous-estime la portée. Bien sûr, on pensera tous aux difficultés liées au Sabbat, aux moqueries qu’on aura à subir, à l’incompréhension de nos proches, et encore plein d’autres choses encore… Mais parfois, les épreuves viennent de nous-même ! Les moments de doute, de fatigue, d’éloignement, de solitude… nous serons un jour confrontés par toutes ces choses. S’il est vrai que la vie du chrétien est illuminée par la présence de Jésus, cela ne veut pas dire que nous serons tout le temps au septième ciel (sans mauvais jeu de mots). En fait, on pourrait aller jusqu’à dire qu’être un chrétien est un défi de chaque instant.

 

Personnellement, je t’avoue humblement que s’il y a des jours où je me sens profondément régénérée, et où j’ai l’impression de n’avoir jamais été aussi proche de Dieu, il y en a d’autres où je me sens terriblement seule… (et généralement, ce genre de jours-là s’enchaînent… (T_T) RIP)

Mais alors, si chaque jour est une lutte, alors pourquoi être chrétien ?! Je veux dire, je ne pense pas être maso ou quoi (!) ; alors qu’est-ce qui pourrais me motiver, ou motiver tous les autres chrétiens à poursuivre cette route bordée de ronces et d’épines… ?

 

L’apôtre Paul donne une réponse à cette question dans le 3ème chapitre de son épitre aux Philippiens, aux versets 13 et 14 :

« Frères et sœurs, je n’estime pas m’en être moi-même déjà emparé [la perfection], mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière et me portant vers ce qui est devant, je cours vers le but pour remporter le prix de l’appel céleste de Dieu en Jésus-Christ. »

Le secret, c’est de regarder vers le but !

 

Si tu regardes uniquement aux ronces et aux buissons épineux, tu finiras inévitablement par te décourager, parce que tu ne comprendras pas vers quoi tend toute cette souffrance, et pourquoi.

 

Mais si tu regardes vers le bout du chemin, tu pourras voir Jésus, les bras ouverts, qui désire ardemment que tu partages l’éternité avec lui. Et alors tu te diras que, peu importe ce à quoi tu pourras être confronté dans ta vie, ça en vaut la peine ! L’objectif visé sera pour toi si précieux que tu pourras tout supporter, pourvu que tu l’aies.

 

J’ai un petit exemple pour illustrer tout ça, que je tire de ma propre expérience. Si tu as vu la petite présentation des membres de l’équipe sur Instagram, tu as pu voir que je suis rattachée à l’église de Créteil. Mais avant d’être en région d’île de France, j’étais en Alsace ; et si moi j’ai bougé, mes amies de là-bas ne m’ont pas suivi (!). Cet été, je n’ai pas eu beaucoup d’argent, mais je n’ai pas hésité à le dépenser entièrement pour payer mon voyage et aller les voir. Ça va peut-être te sembler déraisonnable… mais je m’en fichais, et je m’en fiche toujours : je voulais revoir mes amies, et c’était tout ce qui comptait !

Alors je ne sais pas où tu en es dans ta marche avec Dieu, mais aujourd’hui j’aimerais te dire :

 

« Ne regarde pas à tes difficultés, tes épreuves, tous ces moments durs auxquels tu dois faire face…

Ne regarde pas à tes erreurs, les péchés contre lesquels tu luttes depuis très longtemps, tes faiblesses et tes lacunes…

Regarde à Jésus, regarde son regard d’amour, sa main tendue vers toi, qui t’invite à vivre pour toujours avec lui, et cours vers le but !! »

Petite réflexion :
regarder au but !
8338d6b5dd68c7ac1ca2d3e05a599c76.jpg
Croire c'est s'asseoir - PDS #5
PDS-5.png
"Croire c'est s'asseoir !",
Petite découverte spirituelle n°5
PDS-5-_2_.png
8338d6b5dd68c7ac1ca2d3e05a599c76.jpg
Petite histoire

« Une petite fille d’environ 7 ans avait un collier en perles. Ce n’était pas de vraies perles, elles étaient toutes en plastique; cependant cette petite fille l’aimait beaucoup. Elle ne sortait jamais sans lui, et c’était certainement l’objet le plus cher à son cœur, plus que tous ses jouets et toutes ses poupées. 
    Un jour, alors qu’elle jouait dans sa chambre, son père ouvrit la porte, et, en se penchant à son niveau, lui dit : 
_ « Ma chérie, j’ai une surprise pour toi. 
_ Oh ! C’est vrai ?! 
_ Oui; mais pour avoir cette surprise, il faut que tu me donnes quelque chose en échange. 
_ Je peux te donner une de mes poupées, ou l’un de mes jouets ! 
_ Non ma chérie, il faut que tu me donnes ton collier. » 
Quand elle entendit cela, la petite fille, horrifiée, se mit avec pleurer en criant « Non ! Non je ne veux pas ! Je peux te donner mes jouets, mais pas ce collier, je l’aime trop ! » 
Son père tenta de la rassurer : « Ma chérie, je te promets que la surprise que je te prépare sera magnifique. Tu ne regretteras pas ton collier. » Mais rien à faire, la fillette continuait de protester énergiquement, et il finit par abandonner. 
    À partir ce de jour, le père abordait plusieurs fois par jour sa petite fille, pour lui rappeler son offre. Jamais il ne l’a forçait ou ne la brusquait; chaque fois il lui assurait que sa surprise lui ferait vraiment plaisir. Et à chaque fois, sa fille refusait avec véhémence. C’était son collier, son précieux collier; jamais elle ne pourrais s’en séparer ! 
Les jours passèrent et, finalement, la petite eu suffisamment confiance en son père pour lui remettre son collier. Son père le pris dans sa main avec un grand et tendre sourire, et lui dit d’attendre un instant. La fillette avait eu un petit pincement au cœur en le lui remettant, mais quelle ne fut pas sa surprise et sa joie en voyant son père revenir avec un magnifique collier, bien plus beau que le sien ! Il était en véritables perles, qui scintillaient comme des cristaux, et la petite fille, folle de joie, se jeta au cou de son père pour le remercier. 
_ « C’est ce collier que je voulais t’offrir depuis tout ce temps, lui dit-il. Je savais qu’il te plairait. Mais pour que je te le donne, il fallait que tu acceptes de te défaire de ton ancien collier… » 

Morale : 
Parfois, quand Dieu nous demande de renoncer à certaines choses ou de changer certaines habitudes, nous refusons, parce que nous pensons que nous allons perdre quelque chose. Mais nous oublions parfois que Dieu ne prend rien sans redonner au centuple, et que ce qu’il nous donne a bien plus de valeur que ce que nous donnons nous. Alors n’ayons pas peur de cette voix qui nous encourage à donner, parce qu’avec Dieu, rien n’est jamais perdu. »

8338d6b5dd68c7ac1ca2d3e05a599c76.jpg

Le Bambou

 

« De toutes les herbacées, le bambou est la meilleure image de la générosité et de la force.  Cette plante, créée par Dieu, est un bel exemple d’une vie au service des autres.

Dans les villages thaïlandais, le chef se réveille dans sa maison de bambous tôt le matin. Il regarde le toit, fait de bambou et de chaume, puis se lève et boit de l’eau fraiche dans une tasse en bambou. Il s’accroupit ensuite sur le sol en bambou pour prendre son repas, composé de pousses de bambou frites et de riz. Ensuite, sa femme nettoie la maison avec un balai de bambou, tandis qu’il se rend à la rizière pour l’irriguer avec une pompe… et d’un tuyau en bambou ! Après la récolte, il triera le riz avec un râteau en bambou et le passera à travers un tamis en bambou. Puis il le portera à la maison à l’aide d’un panier en bambou, pour le déposer dans un coffre – vous l’avez deviné – en bambou !

Cette plante est celle qui pousse le plus vite de toutes. Elle peut grandir de plus d’un mètre par jour. Elle augmente à vue d’œil, et on l’entend pousser. Cette force et cette vitalité proviennent de ces racines, qui forment un réseau très dense, reliant chaque pousse et chaque tige les unes aux autres, ce qui leur permet de se partager les apports en nutriments et en eau.

C’est une grande leçon pour nous. Dieu a créé un immense réseau qui fournit la vie, la puissance, la joie. Ce réseau est accessible à tous. Si nous puisons dans cette richesse infinie, notre croissance spirituelle est aussi rapide que celle de bambou, dont les tiges se dressent en permanence vers le ciel.

                Dans les temps anciens, tous les ponts d’Asie étaient construits en bambous. Aujourd’hui encore, le bambou sert à fabriquer le plancher d’innombrables ponts suspendus. Le bambou a une résistance de fer et les cordages faits avec ses fibres peuvent supporter une charge d’environ 5 tonnes.

C’est encore un exemple pour le chrétien, dont le caractère doit être fort face au stress et ferme vis-à-vis des tentations.

                Le bambou est aussi beau à regarder : son feuillage ressemble à des plumes.

Ainsi, cette plante incomparable est un modèle d’utilité, de générosité, d’adaptation, de force et de beauté, toutes caractéristiques que vous et moi, en tant que chrétiens, devons imiter.

C’est facile, lorsque nous nous inspirons du modèle, Jésus-Christ, et que nous le laissons agir dans notre vie. »

8338d6b5dd68c7ac1ca2d3e05a599c76.jpg
Le bambou
(méditation ayant inspiré le pseudo de Pousse de bambou)
Tiré de "en route vers le ciel", Bobbie Jane Van Dolson
Le bambou
Aux urgenes
Aux urgences
365 histoires - YouTube
8338d6b5dd68c7ac1ca2d3e05a599c76.jpg
La sollicitude du monarque

Le monarque demanda à un bon nombre de sages d’accomplir une oeuvre fabuleuse et sans précédent dans l’histoire de l’homme, laquelle lui serait destinée. Après de nombreuses années, les sages demandèrent à être admis en sa présence et se présentèrent avec une centaine de gros volumes, en lui disant : 

« Nous avons renfermé ici toute l’histoire de l’homme.

Le monarque fit un geste de déception et s’exclama :

– Il ne me reste pas assez de temps à vivre pour lire un nombre pareil de volumes. Vous devez synthétiser ces connaissances. »

Trois autres années passèrent avant le retour des sages, lesquels présentèrent dix volumes au monarque, qui déclara : 

« Non, je n’ai pas le temps de lire tous ces volumes. Je vous en prie, efforcez-vous de synthétiser davantage. »

Deux autres années passèrent encore, et les sages revinrent avec cinq volumes.

« Il ne me reste plus guère de temps, dit le roi, très affligé. La vie s’écoule et vous avez mis beaucoup de temps pour réaliser cette oeuvre qui traite de l’histoire de l’homme.

Le temps me manque. Si vous ne vous hâtez pas, je mourrai avant de voir cette oeuvre achevée.

Alors un inconnu s’avança et dit :

– Seigneur, pardonne-moi si je m’immisce. Je suis un yogi et, pour répondre à ton désir, je peux résumer en quelques mots l’histoire de l’être humain.

Le roi le regarda avec surprise, et dit :

– Si tu le peux vraiment, fais-le. Combien de temps te faut-il pour écrire cette oeuvre ?

– Je n’ai pas besoin de l’écrire, seigneur. Elle est très claire dans ma tête.

– Parle, ô inconnu.

Et le yogi dit :

– Majesté, l’histoire de l’homme, c’est qu’il naît, qu’il vit dans le plaisir et la souffrance, et que pour finir, il meurt. »

Quelques minutes après avoir entendu ces mots, le monarque, satisfait du compendium, mourut.

La sollicitude du monarque
Ramiro A.
etrespirituel.fr
8338d6b5dd68c7ac1ca2d3e05a599c76.jpg
Le riche, le pauvre et le misérable

Trois hommes vivaient dans une vallée verdoyante et giboyeuse : un riche, un pauvre et un misérable. Avec leurs familles, ils vivaient chacun sa vie de telle ou telle manière. Depuis des années, Dieu les observait et les entendait se plaindre chacun sur sa couche. C'est ainsi que Dieu envoya son ange sur la terre, vers eux, pour savoir ce que ces trois hommes désiraient vraiment.

L'Ange de l'Eternel se présenta sous la forme d'un riche négociant, censé avoir été attaqué sur la route et délesté de ses marchandises. Il apparut chancelant, les vêtements en lambeaux et mourant de soif sur le chemin qui menait à la demeure du riche.

Or le riche était précisément à sa fenêtre, baillant d'ennui après le bon repas qu'il venait de prendre. Lorsqu'il aperçut l'Ange, s'identifiant à lui, il courut à ses devants et le fit entrer, lui apporta à boire, le fit laver et changer de vêtements. Enfin il lui fit servir un somptueux repas :

« _ Bonjour mon frère. Maintenant je peux te saluer. Te sens-tu à ton aise ?

_Tout va bien. Dieu te bénisse, lui répondit l'Ange.

_Oh Dieu, Dieu...laisse Dieu où Il est, mon ami ! »

L'Ange sourit :

« _As-tu à te plaindre de Dieu ? »

L'homme aisé s'enflamma :

« _Tu me le demandes ? Comment ne pas enrager ?! Regarde où ton Dieu m'a placé : dans une forêt infestée d'animaux sauvages qui viennent manger mes récoltes, volent mes poussins... et comme si cela n'était pas suffisant, il y a sur mon chemin des pauvres et des misérables par grappes, qui convoitent mes richesses et veulent me les extorquer par tous les moyens !

_Tu es donc bien fâché d'être riche ?

_Non pas...mais regarde : je ne peux pas me promener, je fais toujours acheter des choses pour entretenir mes biens et c'est très cher ! Mes enfants sont insupportables... Ah ! je ne vis plus. Cependant, tu dois connaitre cela... ! »

 

 L'Ange ne dit plus rien. A la fin de la journée, il remercia le riche et le quitta.

A la tombée de la nuit, il arriva chez le pauvre, au beau milieu de la forêt avec les vêtements usés et percés, l'air malade et affamé. Du plus loin qu'il l'aperçut, le pauvre qui faisait réchauffer sa pitance, courut au-devant de lui, le fit entrer, lui offrit à boire et un siège. L'Ange de l'Eternel remercia et s'assit. Le pauvre homme mit devant lui une très bonne sauce accompagnée d'igname et de patate. L'Ange mangea et remercia le pauvre :

 

« _Merci frère, tu es bien généreux pour moi, qui ne suis qu'un étranger dans ta demeure.

 _Qui sait qui est-ce qu'on reçoit chez soi ? De plus pourquoi te servir maigrement, alors que le Seigneur Tout Puissant m'a pourvu de toutes grâces ? répondit l’indigent.

_Tu n'es pourtant pas très riche, argua l'Envoyé.

_C'est vrai... et j'aimerais bien être plus riche. Vois toutefois : Je vis dans la forêt. J'ai du terrain pour cultiver, un jardin ; du gibier à profusion, du poisson bien frais provenant de l'étang, des bambous pour construire ma demeure...Ma femme tisse admirablement avec les lianes et mes enfants m'aident aux champs ! Que désirer de plus ? »

L'Ange ne dit plus rien. Il passa la nuit chez le pauvre homme et le lendemain matin, il s'en alla après avoir béni son hôte.

 

En début d'après-midi, l'Ange de Dieu arriva eux environs du logis de misérable. Du plus loin qu'il l'aperçut, le misérable qui était assis devant sa vieille masure, scrutant désespérément l'horizon et l'œil larmoyant, se précipita :

« _M'apportes-tu le salut, étranger ? »

L'Envoyé sourit :

« _ Je viens au contraire te demander l'hospitalité. »

Le miséreux se mit à pleurer :

« _L'hospitalité !? Mais que puis-je t'offrir ? Je n'ai rien, je vis dans une masure, je mange des racines, je bois de l'eau de pluie et je m'habille avec des écorces ! Que veux-tu partager avec moi ?

 

_ Laisse-moi au moins entrer me reposer un peu, frère ! supplia l'Ange.

Le misérable après avoir maugréé, fit entrer l'Ange et, en guise de conversation, lui étala tout ce qui n'allait pas dans sa vie, depuis le toit troué jusqu'aux souris qui couraient dans sa maison.

« _Aussi, ne peux-tu pas cultiver un jardin potager, aller à la pêche, tisser et vendre tes produits ? demanda l'Ange.

_Quoi ? Bêcher un champ ? Avec quoi ?  Je n'ai pas d'outils, ni de laine et aucune nasse. Ma femme ne m'a-t-elle pas quitté à cause de ma grande misère ? Le monde est injuste ! »

L'Ange de Dieu demeura auprès du misérable jusqu'à la tombée de la nuit.

 

Puis, il retourna vers le Seigneur :

« _Tu es allé vers mes enfants. Eh bien, qu'as-tu vu ?

_Seigneur, j'ai vu un riche qui était misérable parce qu'il ne savait pas apprécier les bienfaits que tu fais pour lui et sa famille. Tout est devenu pour lui une fatalité et il maudit ton Saint Nom.

J'ai vu un misérable qui est pauvre spirituellement car il ne sait même pas réfléchir, afin de transformer ce que tu mets devant lui pour son bien.

Enfin, j'ai vu un pauvre qui est riche car humble de cœur ; Il se maintient en effet dans l'effacement et utilise avec joie tout ce que tu mets près de lui. Il réfléchit et transforme, chasse et mange, se réjouit en toi et bénit ton nom.

_Tu as bien regardé. Et selon toi, qui dois-je récompenser ? ajouta le Seigneur.

_Assurément, Maître, le riche et le misérable sont incapables d'apprécier la plus grande grâce, tant leurs âmes sont soit orgueilleuse, soit abattue. La plus belle des rétributions serait foulée aux pieds par eux.

Cependant, le pauvre vit heureux de ce qu'il possède. Il te glorifie et répand la joie autour de lui. Eternel, Dieu juste et bon, bénit le pauvre.

_Et bien, acquiesça le Maître Suprême, qu'il en soit ainsi ! »

 

Ainsi, Dieu bénit le pauvre.

Il veut aussi te bénir, frère, sœur. Mais est-tu assez pauvre de cœur et d'esprit, pour te laisser conduire par le Christ Jésus sans te plaindre continuellement ?

Le riche, le pauvre et le misérable
Histoire chrétienne :
chreativities.e-monsite.com
8338d6b5dd68c7ac1ca2d3e05a599c76.jpg
Du coton aux pieds

« Qu'ils sont beaux sur les montagnes, les pieds du messager de bonnes nouvelles, qui publie la paix ! Du messager de très bonnes nouvelles, qui publie le salut ! »

Esaïe 52 : 7

"Mes chaussures s'étaient cassées et, parce que j'avais marché toute la journée la veille, j'avais de nombreuses ampoules sur les pieds. Chaque pas était extrêmement douloureux. Le problème était que, ce jour-là, un stagiaire m'accompagnait et il n'était pas question que je renonce à mon engagement pour donner du repos à mes pieds. 

J'ai pris plusieurs boules de coton et, avec du sparadrap, je les ai mises sous la plante de mes pieds. Ensuite, j'ai mis deux paires de bas, mes chaussures cassées et je me suis agenouillée devant la bouteille de gaz qui était juste devant la sortie. J'ai prié là, comme pus les jours; j'ai demandé à Dieu de me donner la force dont j'avais besoin et de soulager ma douleur pour que je puisse remplir mon but. 

Le quartier où je devais accomplir ma mission était à 3,5 km et les bus faisaient grève, donc le simple fait de me rendre sur mon lieu de travail a été laborieux. Mais j'y suis arrivée, et j'ai pu vendre beaucoup de livres dans les maisons où je me suis arrêtée. La dernière maison dans laquelle je suis entrée était celle de Manuel, un vieil espagnol très gentil, que j'ai considéré comme mon grand-père pendant quelque temps. À ce moment-là, mon stagiaire était parti rejoindre d'autres colporteurs, et mon après-midi épuisant touchait à sa fin. Manuel m'a offert un verre d'eau, a écouté ma présentation et m'a acheté des livres. 

J'ai vendu quatre collections ce jour-là, plus que je n'en ai vendu pendant le reste de la campagne, pour un montant équivalant à celui que certaines personnes gagnaient en un mois de travail à l'époque. Mais le plus beau a été que, dans toutes les maisons, j'ai pu prier avec les gens et une amitié est née qui a duré tout l'été. Un jour qu'il passait dans ma province, Manuel m'a même appelée pour savoir s'il pouvait me rendre visite. 

Ce matin-là, mes pieds étaient affreux, mais je n'arrivais pas à me sortir ce verset de la tête; et ce soir-là, en arrivant avec un sac à dos vide, j'ai remercié Dieu pour le miracle qu'il avait accompli et pour la conviction que ce message biblique était véridique. 

 

Peut-être qu'aujourd'hui tes pieds sont fatigués aussi, et tu ne sais pas vraiment de quoi sera faite ta journée, mais confie-toi à Dieu, prévois d'apporter de bonnes nouvelles et de proclamer la paix, et tes pieds seront non seulement beaux, mais aussi dirigés par lui... comme si tu marchais sur du coton."

Tiré de « Tags pour réfléchir », de Carolina Ramos, édition IADPA

"Du coton aux pieds"
8338d6b5dd68c7ac1ca2d3e05a599c76.jpg
Petite histoire

« Un jour, des alpinistes chrétiens avaient rencontré un jeune berger et son troupeau dans un alpage. La discussion s’est engagée et, presque naturellement, elle s’est orientée sur les merveilles de la création et l’amour du créateur. Le jeune homme souhaitait en savoir plus. L’un des alpinistes lui récita le psaume 23 et lui apprit à mémoriser les premiers mots : L’Éternel est mon berger à l’aide des doigts de sa main gauche. Le pouce pour L’Éternel, l’index pour le verbe est, le majeur pour mon, l’annulaire pour berger. L’Éternel est mon berger.

Quelque temps plus tard, on apprit qu’une avalanche avait emporté le jeune berger. Ceux qui retrouvèrent son corps furent surpris par un détail. Ils eurent du mal à l’expliquer. Sa main droite serrait le majeur de sa main gauche. Le doigt qui correspondait à mon. L’Éternel est mon berger. Pris dans la tourmente, le jeune homme avait trouvé son réconfort dans le psaume 23 et dans l’assurance que Dieu était son berger. »

Petite histoire
Adapté de "Fortifie-toi et prends courage !" de John GRAZ, éditions palanquée, chapitre 6 page 82
8338d6b5dd68c7ac1ca2d3e05a599c76.jpg
La multiplication

« Comment est-ce que trois peuvent devenir cent vingt ? C’est possible, mais il vous faut faire de nombreuses additions et multiplications. Il y avait trois étudiants adventistes à l’université d’Etat de Mindanao, aux Philippines. Trois croyants de cette église pour trois mille élèves qui fréquentaient l’école. Il fallut six ans à ces trois jeunes pour devenir cent vingt, six ans pour multiplier leur nombre par quarante.

Cela commença quand Johnny, Georgia et Elisa se réunirent et décidèrent de partager leur joie du salut en Jésus-Christ, ne serait-ce qu’avec un seul camarade de chambre. Cette année-là, six étudiants s’engagèrent avec Jésus.

L’année suivante, un enseignant adventiste fut nommé dans cette école. Plusieurs étudiants adventistes s’inscrivirent à son cours et, au printemps, cinq nouvelles personnes furent baptisées. Avant la fin de l’année scolaire, sept de plus s’y ajoutèrent. C’était encourageant pour leurs camarades et, l’année suivante, trente de plus s’inscrivirent à l’école et vingt jeunes choisirent de vivre une vie nouvelle avec Jésus.

Cet été-là, ce groupe de jeunes chrétiens, maintenant renforcé, décida de partager sa confiance en Jésus avec toute l’école.

Le groupe était maintenant si grand qu’il fallait lui trouver un lieu permanant pour célébrer son culte hebdomadaire. Ces jeunes trouvèrent une salle pouvant contenir quatre-vingt personnes. Avant même que l‘école débute, cette année-là, quatorze jeunes de plus se joignirent à eux. La salle de réunion fut vite pleine à craquer, mais le nombre de membre continua à augmenter.

A l’heure où j’écris, ils sont plus de cent vingt, tous étudiants de l’université d’Etat de Mindanao. Les nouveaux membres doivent être capables de donner des études bibliques. Des centaines de personnes ont bénéficié des leçons de ces étudiants enthousiastes. Roger est le plus typique du groupe : quatre mois après son baptême, il étudiait déjà la Bible avec six autres jeunes.

Ces étudiants ont agrandit leur « église » et sont à la recherche d’un autre lieu de rencontre, mais ils ont peu d’argent. Ils ne peuvent pas acheter de piano pour accompagner leur belle chorale de vingt-deux personnes. A ce jour, ce groupe de jeune n’a pas de pasteur. Cela ne l’empêche pas de grandir.

C’est le groupe d’étudiant de l’université qui croît le plus vite.»

 

Tiré de « En route pour le ciel » (titre original : « How to get Heaven from your house »), de Bobbie Jane Van Dolson (illustrations de Pascale Smiechowski), éditions Vie et Santé  

"La multiplication"
8338d6b5dd68c7ac1ca2d3e05a599c76.jpg
La flemme, un danger sous-estimé - PDS #4
1.png
"La flemme, un danger sous-estimé",
Petite découverte spirituelle n°4
2.png
8338d6b5dd68c7ac1ca2d3e05a599c76.jpg
L'obéissance à Dieu
PDS-3-_1_.png
"L'obéissance à Dieu",
Petite découverte spirituelle n°3
PDS-3-_2_.png
8338d6b5dd68c7ac1ca2d3e05a599c76.jpg
L'obéissance à Dieu
PDS-3-_1_.png
"L'obéissance à Dieu",
Petite découverte spirituelle n°3
PDS-3-_2_.png
8338d6b5dd68c7ac1ca2d3e05a599c76.jpg
L'adoration - PDS #2
c0b4c9d48a8b4417b3b2622012b5a54bXwFZ61LdSujIIXS0-0.png
"L'adoration",
Petite découverte spirituelle n°2 - Version réécrite

Voir l'originale
c0b4c9d48a8b4417b3b2622012b5a54bXwFZ61LdSujIIXS0-1.png
8338d6b5dd68c7ac1ca2d3e05a599c76.jpg
La prière et le jeune
d54fc7faed4944bf87a10e48da9916c5KNWnVEoCkCvCqIGv-0.png
"La prière et le jeûne",
Petite découverte spirituelle n°1 - Version réécrite

Voir l'originale
d54fc7faed4944bf87a10e48da9916c5KNWnVEoCkCvCqIGv-1.png
8338d6b5dd68c7ac1ca2d3e05a599c76.jpg
bottom of page